jeudi 31 janvier 2008

LA MALADIE DE MON FILS

Après la ponction,je devais voir la cardiologue pour qu'elle m'explique concrète ce que notre fils avait,je vous jure que cette journée là a été la plus longue de toute ma vie,il était déjà 19h et j'avais faim,mon mari aussi était fatigué bien qu'il ne disait rien,maintenant que j'y pense,je crois qu'on a marché l'équivalent de 10 km rien que dans cet hopital tellement on avait plein de médecin à voir à des étages différents!EN plus cette maudite ponction amniotique m'a laissée des douleurs au ventre,je commençais à avoir des contraction,je l'ai dit à ce médecin qui m'a répondu que ce n'était que psychologique,c'est parce que j'avais peur,je n'avais q'à pas y penser et tout irait bien!.Franchement,je n'en revenais pas,elle pensait que j'avais des douleurs imaginaires!je crois qu'elle en avait un peu marre de m'entendre lui dire que j'ai male,et elle voulait rentrer chez elle surement!On est allé chez la cardiologue,les présentations comme d'habitude,elle avait l'air plus gentille que les autres,elle me posa quelques questions sur le deroulement de ma grossesse en Afrique et elle était étonnée d'entendre que mon gyneco m'avait soignée à la quinine au tout début de ma grossesse quand,j'avais la malaria.Elle m'a dit que ça ne se fasait pas,je lui ai donnée,le nom de mon ancien gynecologue qu'elle a reconnu tout de suite vu qu'elle a l'habitude d'aller dans mon pays faire des conférence sur les maladies cardiaque;elle allait le voir pour savoir comment il a pu me soigné à la quinine et surtout pourquoi n'a-t-il rien dit sur la malformation de mon fils après l'échographie,elle voulait comprendre ce qui s'est vraiment passé.Alors elle nous a expliqués un peu plus largement la maladie de notre enfant:"ventricule droit à double issue,vaisseaux mal posés hypoplapsie de l'aortehorizontale,contractilité systolique à la limite inférieur à la normale;ça se résumait juste au fait que le coeur de notre enfant était très malade et il fallait l'opérer d'urgence à sa naissance afin d'éviter le pire.Elle nous a expliqué que on devait provoqué mon accouchement afin d'être sur que toute l'équipe sera là pour mieux prendre en charge note enfant;normalement il devait naître en debut janvier mais,tout les medecins concérnés par mon cas,ont décidé que ça sera le 16 décembre,donc je devais rentrer à l'hopital le 15 décembre au soir.Et dire qu'on était qu'en octobre,je me souviens très bien de ce jour,on a pratiquement passé toute la journée à l'hopital,je n'arretais pas de pleurer,je n'arrivais même plus à me contenir,j'avais le nez qui coulait et les yeux tout rouges;La cardiologue nous a expliqués que dès sa naissance mon fils sera directement pris en charge,donc il ne restera même pas un peu avec moi,pour qu'on fasse tout dans les temps;je n'allais pas voir mon fils,je n'allais pas le portais dans mes bras;et surtout quand je pense qu'on allait ouvrir son petit corps avec un scalpel pour le soigner,ça me faisait très mal!je me sentais impuissante face à ça,je savais que mon fils allait surement souffrir de son opération,il ne cmoprendrait pas pourquoi il a mal,ça me brisait le coeur,rien de d'y penser me tuait littéralement.Mais après l'entretien,j'ai dit à la cardiologue que j'avais mal,elle au moins a accepté de me croir et elle a téléphoné au service gynecologie enfin qu'on me fasse un monitoring afin de surveiller le rythme cardiaque du bébé et les contractions de l'utérus.Elle était vraiment gentille et je suis sure qu'elle compatissait à notre douleur,je la remercie beaucoup.ON rémonte pour qu'on me fasse un monitoring et après on rémarque que j'avais raison,j'avais des fortes contractions et là on me donna un médicament à prendre toute les 6 h afin d'éviter toute contraction,qui déclenchairait l'accouchement avant la date prévue.Il était 23h,on ne pouvait plus rentrer en transport en commun alors mon mari passa un coup de fil à son frère qui vint tout de suite nous chercher et nous sommes rentrés à la maison

Aucun commentaire: